C’est une période traditionnellement peu productive en œuvres, plutôt pensive, voire songeuse, pleine de lectures, de moments d’inactivité, d’apprentissages et de “fourbissages” de moyens nouveaux ; agréable, quoi.
Intégration des données dans des schémas généraux, ici autour des dispositifs de figuration.
Je n’ai pas encore récupéré les assiettes réalisées à Keramis. Après un petit développement du dispositif (première photo), j’ai abordé le problème par d’autres moyens.
Le développement des techniques numériques 3D pose crûment le problème du passage à l’objet réel. Notamment les passages de textures. Le lien Photoshop-lender-Pepakura est une solution possible, mais pas très satisfaisante en termes de qualité d’objet.
Dessin, projection et montage Bristol.
Pépakura fonctionne sur des formes simples, bien qu’éphémères, mais ça s’arrête là.
En termes de rendus à l’écran (bien que ça ne soit pas mon objectif) certains sont vraiment séduisants.
J’ai investi dans une imprimante 3D pour ne pas avoir à courir à Saint-Omer à chaque essai. J’ai pris ce qu’il y avait de plus élémentaire (une Delta Dagoma).
Pour l’instant deux types de réalisations : des interfaces de jonction (petits supports, pare-closes, connecteurs…) et des lithophanies.
Ici un support pour placer un modèle de dessin.
Pour les lithophanies, je fais des essais de tramage ; il faut bien dire que c’est pas terrible.
Entre autres, le rendu est vraiment dégueulasse (les couches, les bavures, le jeu de la matière (warping)). La parade, semble-t-il, consiste à retravailler la pièce avec de l’apprêt et de la résine avant peinture. J’ai fait un essai avec de la paraffine : c’est pathétique, même si pour la transparence ça pourrait se révéler prometteur.